[VOIR AUSSI : >>
ANCIENNES PRATIQUES D’ADOPTION CHEZ LES
SIOUX (1) : MARIAGE PAR CAPTURE (fondés sur le rapt et la prédation) et
ADOPTION sur le même plan que la filiation...]
Dans ce billet, vous trouverez la description de différentes formes d'adoptions qui se pratiquaient chez les Sioux au XIXe siècle : adoption d'un ennemi courageux, adoption d'un ennemi pour remplacer un proche disparu, "Adoption Long Form", "Adoption Short Form" ( donner un nom).
Les adoptés (hunka)
étaient éventuellement"reconnaissables" par le port d'un bandeau
rouge sur leur visage...
[Oeuvre-source : ORAL HISTORY OF THE
DAKOTA TRIBES 1800’s-1945, As told to Colonel A.B. WELSH, The first
white man adopted by Sioux Nation.]
Adoption
d'un Ennemi Courageux (Adoption of a Brave Enemy)
[Story by Coffee (“Tall Mandan”) –
old U.S.Vol. Scout at Fort Berthold.
Interpreter—Huber, educated Mandan.
Place—Crows Heart of the Mandans,
Little Missouri river.]
"Une fois, Hollow
Horn Bear, un Sioux, est venu avec beaucoup d'hommes nous battre au village
de Berthold. Ils vinrent près de la ville. Nos jeunes gens avaient hâte de se
battre. Il y avait un Sioux tué près d'une loge. Nous nous sommes battus si
intensément qu'ils ne purent pas l'emporter avec eux. Nous les avons chassés
loin de lui. Beaucoup d'hommes ont essayé de compter sur la guerre pour
l'honneur de cet homme mort étendu là. Personne ne pouvait le frapper. Ils ne
pouvaient pas trop s'approcher. Mais un jeune homme nommé Moves Slowly
était très courageux. Il dit qu'il ferait un putsch ou qu'il mourrait. Il
enroula une couverture autour de son bras et se précipita au milieu d'eux. Il
poursuivit. Il s'approcha. Il poursuivit. Il était là. Il frappa l'ennemi. Il
revint. Les Sioux portèrent le mort au loin. Il était brave. Il avait fait
mouche sur eux. Il marchait au milieu de leurs loges ce soir-là. Il s'assit
parmi eux. Il mangea leur viande. Puis Sitting White Buffalo, un Sioux,
adopta Moves Slowly. Parce qu'il
était un homme courageux. Il lui donna son propre nom. Nous lui avons également
donné un nouveau nom. Nous l'avons appelé, après cela, Ie-il-na-wi-i (Adopté)."
Adoption d'un Ennemi pour remplacer un Proche disparu (Adoption of an Enemy to replace a Relative Lost)
Welsh rapporte (date
indéterminée) : "... C'était la coutume chez les Sioux, avec qui je suis
plus familier, d'adopter parfois des prisonniers qui avaient été capturés,
comme s'ils étaient de la famille du ravisseur, et qui prenaient la place de
quelqu'un de sa famille, qui avait été tué, ou qui était mort de mort
naturelle. A cet égard, j'attire votre attention sur une prisonniere particulièrement
célèbre, connue et mentionnée dans les documents historiques comme Sakakawea,
qui était une jeune femme de la tribu Shoshone, capturée pendant une bataille
entre les Mandans et les Gros-Ventres, qui étaient des villageois le long de la
rivière Missouri dans le voisinage immédiat de l'actuel Mandan, North Dakota. Cette
femme fut adoptée par son ravisseur comme l'un des siens et fut bien traitée même,
comme son propre enfant. "
"Adoption Long Form"
Signes d'adoption (Adoption
signs)
Welsh note (non daté) :
"Quand des enfants sont adoptés ou que quelqu'un devient en quelque sorte
un parent pour eux, ils sont autorisés à porter un bandeau rouge sur leurs
fronts et sur leurs joues. Cela symbolise qu'ils sont "Hunka"
ou adoptés, et cette marque est connue par le peuple comme une insigne (badge)
.
"Adoption Short Form" (donner un nom)
Queen Marie adoption
ceremony (Novembre 1926): "Dans
cette "petite forme" d'adoption (short form of adoption), le
temps pour une préparation adéquate fait défaut. Un «groupe conseil» (group
council) se tient et un nom est choisi, généralement celui d'un homme ou
d'une femme d'honneur. On donne alors ce nom à l'adopté, qui est appelé frère
ou sœur selon le cas. Un cadeau est généralement donné à celui qui a donné le
nom - cependant, cette formalité n'est pas strictement nécessaire, car il est
entendu que les personnes d'honneur n'étaient pas forcément familières avec les
coutumes des Indiens. "
VOIR AUSSI : >> ANCIENNES PRATIQUES D’ADOPTION CHEZ LES SIOUX (1) : MARIAGE PAR CAPTURE (fondés sur le rapt et la prédation) et ADOPTION sur le même plan que la filiation...
Au Mali, à la Pouponnière d'État les enfants trouvés reçoivent le nom d'une personne estimée, que l'on honore ainsi. Il y a une liste et les enfants sont nommés, dans l'ordre de la liste.
RépondreSupprimer(cf le film sur la pouponnière de s. Vermeesch)
Certains parents adoptants connaissent la personne dont le nom a été donné à leur enfant.
Une maman