Avant l'Ouragan de Stef de Monac (et mes tympans s'en souviennent...), il y avait le fameux hexacorde de Guido d'Arezzo, dit aussi Guido Monaco.
C'est un moine bénédictin italien, né en 992 et mort en 1050. Il est célèbre pour sa contribution à la pédagogie musicale, notamment à l'élaboration d'un système de notation sur portée.
Pour nommer les six degrés de son hexacorde, Guido d'Arezzo a utilisé les premières syllabes d'un chant religieux latin, l'Hymne à Saint Jean-Baptiste, dont le texte est attribué au moine et érudit italien Paul Diacre (en latin Paulus Diaconus).
- Ut queant laxis
- Resonare fibris
- Mira gestorum
- Famuli tuorum,
- Solve polluti
- Labii reatum, Sancte Ioannes. Le système des hexacordes (gamme de 6 notes) est adopté mais est complexe. Le nom des notes est alors relatif : ut n'est pas une note fixe à une fréquence donnée, mais simplement la première note du mode.
- Traduction : « Afin que tes serviteurs puissent chanter à gorge déployée tes accomplissements merveilleux, ôte le pêché de leurs lèvres souillées, saint Jean. ».
en notation neumatique
- le premier système, inspiré de l'Antiquité, utilise les premières lettres de l'alphabet. Il est en vigueur, dans deux variantes simplifiées (ne différant que pour la désignation du si), l'une en usage dans les pays anglophones, et l'autre dans les pays germanophones.
- le second système utilise les syllabes de l'Hymne à Saint Jean-Baptiste. Il a été élaboré pendant la deuxième moitié du Moyen Âge, et est en usage en France, en Italie, etc.
Allemagne
et pays germanophonesAngleterre
et pays anglophonesFrance, Italie, etc. C C do D D ré E E mi F F fa G G sol A A la H B si
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire