Trois enfants orphelins héros de mon dessin animé préféré des années 80...
Préféré du fait de l'histoire du dessin animé lui-même et des petits documentaires en fin de chaque épisode...
Les Mystérieuses Cités d’or (太陽の子エステバン, Taiyō no ko Esteban, lit. « Esteban le fils du Soleil ») est un feuilleton télévisé d’animation franco-nippo-luxembourgeois en 39 épisodes de 28 minutes. C’est une adaptation très libre du roman The King’s Fifth (La route de l’or) de Scott O’Dell, fiction historique mettant en scène la découverte de l’Amérique.
Synopsis
En 1532, à Barcelone, Esteban, un orphelin d’une douzaine d’années qui semble être capable d’appeler le Soleil, accepte l’offre d’un mystérieux marin, Mendoza, de partir vers le Nouveau Monde afin de découvrir les légendaires Cités d'or. Il accepte, caressant l’espoir d’y retrouver son père, disparu lors d’un naufrage dix ans auparavant…
Au cours de ce voyage, le jeune garçon se lie d’amitié avec Zia une jeune Inca, et Tao, dernier descendant du peuple de Mu, habitant les îles Galápagos. Esteban et Zia découvrent qu’ils possèdent chacun un pendentif, les médaillons du soleil, censés être les clés de ces Mystérieuses Cités d’or qu’ils chercheront tout au long de l’histoire. On leur apprend aussi une quête commune, celle de retrouver leur père respectif dont les destins sont liés aux Cités d’or. Ils découvriront Solaris, la puissante nef solaire légendaire de l’empire de Mu qui leur permettra de se rendre à Tumbes, puis le Grand Condor, un gigantesque oiseau volant en or massif qui leur permettra de parcourir l’Amérique du sud et centrale. Malheureusement, ils seront poursuivis par l’Armada espagnole (et notamment le gouverneur Pizarro, le commandant Gomez ainsi que le capitaine Gaspard), les Urubus, puis Marinché, Tétéola et le docteur Fernando Laguerra et, pour finir, les Olmèques.
Suivent deux moments clés en vidéo, encadrant le début et la fin de la saison, et correspondant à la mort des deux pères d'Esteban...
Suivent deux moments clés en vidéo, encadrant le début et la fin de la saison, et correspondant à la mort des deux pères d'Esteban...
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Bande -Annonce de la saison
Episode 1 : mort de son père adoptif…
"Barcelone, 1532, sous la pluie ..."
C'est ainsi que commence l'Histoire d'Esteban, un jeune orphelin de 12 ans.
Recueilli par le père Rodriguez, son principal passe-temps est d'écouter les récits des marins, dans les tavernes du port, qui reviennent de contrées lointaines et mystérieuses. Justement, ce jour-là, 2 marins, Sancho et Pedro, expliquent qu'ils doivent partir le lendemain à bord de l'Esperenza pour le Nouveau-Monde, à la recherche de villes entièrement faites d'or. Ils veulent convaincre les marins de s'embarquer avec eux pour cet Eldorado, mais ces derniers sont plutôt sceptiques !
Sur ces faits, un messager de la reine entre dans la taverne à la recherche d'Esteban. Car il faut préciser qu'Esteban n'est pas un enfant comme les autres : il est connu dans tout Barcelone pour avoir le don de faire venir l'astre du jour : il est le "fils du soleil".
Tous les marins partent à sa recherche. Tous, sauf Mendoza, un navigateur qui doit lui aussi partir pour le Nouveau-Monde, à la recherche de ses richesses. Mendoza semble s'intéresser à Esteban qui s'enfuit, poursuivi par les marins, mais il est finalement rattrapé et perché de force en haut du mat du port afin qu'il appelle le soleil. Il ne croit pas en son prétendu pouvoir mais finit malgré tout par faire venir le soleil, à la satisfaction générale et pour sa plus grande surprise.
Esteban sauvé des eaux par Mendoza
Mort du père Rodriguez
Mendoza lui dit alors qui il est et lui propose de s'embarquer avec lui pour le Nouveau-Monde, à la recherche de ses origines et des Cités d'Or. Il possède d'ailleurs la moitié du médaillon d'Esteban, substitué lors du naufrage, et qui aurait un lien avec ces cités mystérieuses et avec son père. Esteban hésite mais se décide finalement pour partir à l'aventure, dans l'espoir de retrouver son père.
Le lendemain, c'est le grand départ, tout le port est en liesse. Esteban se retrouve caché à fond de cale. Il découvre alors, baillonnée dans une caisse, une jeune fille inca, du nom de Zia. Elle a été enlevée de son village par les Espagnols pour qu’elle les mène aux secrètes Cités d'Or. Tous deux s'apprêtent à vivre la plus grande aventure de leur vie ...
Episode 39 (Fin de la saison) : mort de son père de naissance... La fin de la (première) cité d'or...
Tandis que Gaspard et Gomez s'affairent à amasser autant d'or qu'ils le peuvent, les préoccupations de nos amis sont tout autres : en effet, le Grand Héritage est désormais entre les mains des Olmèques. Ces derniers, ayant rejoint leur base, tentent maintenant d'intégrer le Grand Héritage à leur réacteur solaire. A bout de force, le vieux roi donne ses instructions à Calmèque.
Au même moment, le vase de Tao se met à briller anormalement. Le Grand Prêtre en déduit que les Olmèques ont enclenché le Grand Héritage. Selon lui, il n'y a pas une minute à perdre : il doit absolument se rendre au Bouclier Fumant. En effet, si un incident se produit lors de la manipulation du Grand Héritage, une véritable apocalypse attend nos amis. Le Grand Prêtre explique à Tao que le vase qu'il détient depuis le début de l'aventure est en réalité l'unique clé permettant l'arrêt du processus.
Soudain, Pichu sonne l'alerte et un tremblement de terre se fait sentir. Au Bouclier Fumant, l'impensable vient de se produire : le Grand Héritage est hors de contrôle. Les pentes de la montagne se mettent à trembler et c'est bientôt la base toute entière qui commence à s'effondrer. Le Grand Héritage amorce alors une inexorable descente sous terre. Désemparé, Calmèque en appelle à Ménator, mais ce dernier a déjà poussé son ultime soupir. Ainsi périssent le roi et son disciple, dépassés par une technologie qu'ils pensaient pourtant maîtriser ...
Nos amis se dirigent d'un pas vif en direction de la montagne olmèque. De son côté, Mendoza est curieusement resté en arrière. Tandis qu'il aperçoit quelques-uns des gardiens de la Cité, il en profite pour les questionner au sujet du Grand Prêtre. Les gardiens lui expliquent que le véritable Grand Prêtre est décédé trois ans plus tôt. Le marin est alors interloqué : qui est donc cet homme se faisant passer pour lui ? Selon les gardiens, le Prophète Voyageur aurait pris la place du Grand Prêtre en espérant le retour de son fils, guidé vers la Cité d'Or par le médaillon du soleil qu'il lui avait laissé ...
Près du Bouclier Fumant, nos amis découvrent avec horreur les premiers effets du Grand Héritage. Le Grand Prêtre explique une nouvelle fois qu'il est de son devoir de rejoindre la base afin de mettre un terme à cette catastrophe. Esteban se permet de le retenir quelques instants pour lui poser une simple question : le Prophète Voyageur, cet homme parvenu jusqu'à la Cité d'Or quelques années plus tôt, n'était-il pas son père ? Le Grand Prêtre lui répond que le Prophète Voyageur a quitté la Cité peu après y être arrivé. Tandis que le désappointement se lit sur le visage du jeune garçon, le Grand Prêtre pose sa main sur sa joue et affirme, avant de s'éloigner, qu'il ne doit pas s'en attrister. « Pour devenir vraiment grand, un fils doit dépasser son père. » Quelques mots laissés par un père, en guise d'adieu, mais qui résonneront sans doute longtemps dans le coeur de son fils ...
Adieux à son père biologique retrouvé ++++
(la musique et les images sans paroles sont émouvantes à souhait...)
Soudain, un nouveau tremblement de terre se produit. Une faille gigantesque s'entrouvre depuis le Bouclier Fumant jusqu'à l'île de la Cité d'Or. Les eaux du lac sont englouties dans les entrailles de la terre et y emportent Gaspard et Gomez. Au même moment, près du Grand Héritage, le Grand Prêtre sacrifie sa vie en y plaçant le vase de Tao. Les radiations cessent. Les éléments s'apaisent. La Cité d'Or n'est plus.
De leur côté, Sancho et Pedro se lamentent : l'or ne les aura pas attendu ! Toutefois, Mendoza les rassurent : au détour d'un buisson, quelques lingots ont été judicieusement préservés... Les trois enfants, eux, ont un tout autre projet : celui de poursuivre la route de l'aventure. Mendoza les encouragent dans cette voie et leur rappelle que six autres Cités d'Or les attendent à travers le monde. Sur ces paroles, tous se séparent et promettent de se retrouver. Le Condor peut alors redéployer ses ailes et s'envoler vers de nouveaux horizons ...
[Sources : http://fr.wikipedia.org/wiki/Les_mystérieuses_cités_d’or ;http://www.lescitesdor.com/episodes/episode01.php ; http://www.lescitesdor.com/episodes/episode39.php]
Générique de fin
To be Continued...
« On retrouvera Esteban en Asie ! »
Co-auteur et réalisateur des plus grands succès animés de la télé des années 80 comme Ulysse 31, Inspecteur Gadget, les Minipouss, Les Entrechats, MASK, Jayce et les Conquérants de la Lumière, Bernard Deyriès annonce sur Ozap une grande nouvelle pour tous les fans de sa plus célèbre création : Les Mystérieuses Cités d'Or... Mais il nous parle aussi de ses projets cinéma et de l'engouement pour les dessins animés des années 80.
Vous avez une nouvelle qui va ravir la plupart de nos internautes...
Oui, la suite de la première saison des Cités d'Or est en route pour TF1 ! En ce moment, nous développons l'arche narrative sur trois saisons. La diffusion aura lieu, au mieux, en septembre 2011 !
Qu'est-ce qui fait que 26 ans après la première saison, diffusée à l'époque sur Antenne 2, vous rempilez pour une deuxième saison ?
Ça faisait déjà longtemps que l'on avait ce projet de vouloir faire une suite ou un long-métrage. En tout cas faire quelque chose qui poursuive l'histoire d'Esteban, Zia et Tao. Et puis il faut dire que jusqu'à présent, les responsables des télévisions n'étaient pas très chauds pour le retour des Cités d'Or... Pourtant, la série gardait ses fans partout dans le monde. Mais maintenant, la génération Mystérieuses Cités d'Or est arrivée au pouvoir ! Les quadragénaires sont aux commandes des chaînes de télé. Grâce à eux et grâce à TF1, la suite est maintenant sur les rails. C'est le bon moment !
Vous voulez dire que la responsable des programmes jeunesse de TF1, Dominique Poussier, est elle-même fan des Cités d'Or ?
Non, ce n'est pas exactement sa génération (rires). Elle ne correspond pas au public ! Mais ses adjoints, eux, sont de la génération des Cités d'Or. Et je pense vraiment que c'est grâce à ça que l'on accède de nouveau à l'antenne !
Ce n'est pas trop difficile de se remettre dans le scénario, dans l'histoire, de retrouver des personnages abandonnés en 1983 ?
Oui, c'est vrai que ce n'est pas simple... Mais c'est surtout un grand plaisir de le faire cette suite. On pensait que ça aurait été plus facile... Et puis en définitive, ce n'est pas évident de reprendre des personnages en cours. Dans cette suite, on reprend Esteban et ses compagnons seulement trois mois après leur dernier passage à la télé. Ils n'auront donc pas trop vieilli !
Où seront-ils ?
On est tenu par le secret, mais je peux vous dire qu'ils auront changé de continent. Ils quitteront l'Amérique latine à bord du Grand Condor pour se retrouver en Asie, après avoir fait une escale en Espagne. C'est là qu'ils chercheront une autre cité d'or puisqu'on les avait quittés dans la première saison après la découverte de la première cité. Et il en reste maintenant six autres à trouver ! Et ça sera certainement du côté de la Chine et du Japon. Mais je ne peux pas en dire plus aujourd'hui (rires) !
On sera vraiment dans la suite de la première saison ?
Ah oui bien sûr ! On retrouvera tous les indices dénichés dans la première partie de la série. Et ce sera grâce à eux qu'Esteban, Zia et Tao se retrouveront d'abord en Asie. Mais je ne vous cache pas qu'ils parcourront ensuite le monde…
Un projet de Cités d'Or au cinéma !
Vous n'avez pas peur de dérouter les fans de la première heure, habitués à suivre les aventures d'Esteban en Amérique du Sud ?
Non. On retrouvera de nombreuses références à l'Amérique. Mais dès le départ, on savait que les 7 mystérieuses cités seraient éparpillées de par le monde. Il fallait donc quitter le continent pour poursuivre l'aventure.
Et au terme des trois prochaines saisons, on aura alors découvert les 7 cités d'or ?
Après un périple à travers le monde, normalement oui : toutes les cités d'or seront retrouvées ! Mais il y aura une surprise à la fin !
Envisagez-vous une suite pour d'autres séries, comme Ulysse 31 ou Inspecteur Gadget ?
Ça, j'aimerais bien. Surtout pour Ulysse. On avait déjà prévu la suite à l'époque et ça ne s'était pas fait pour des raisons de mésentente. Il y avait même un long métrage de prévu. Pour Inspecteur Gadget, ce sont les Américains qui ont adapté une suite pour tirer sur le filon. Mais ça s'est fait sans nous.
Et il y a un long métrage de prévu aussi pour les Cités d'Or ?
C'est en projet effectivement ! Mais seulement après la fin de la série c'est-à-dire pas avant 2014-2015. On aura le temps de vieillir d'ici là (rires) !
Plus d'un quart de siècle après la première partie, y aura-t-il des innovations techniques pour cette suite ?
Bien sûr. On passe d'une technique traditionnelle où tout était fait à la main à une nouvelle technologie avec l'aide de l'ordinateur. Les images seront beaucoup plus actuelles sans pour autant perdre le caractère des personnages que l'on aime bien. On va garder leur fraîcheur, leur naïveté, leur allant et leur esprit d'aventure. On va garder aussi le graphisme : ils auront le même physique. Mais tout cela va être modernisé... Surtout les décors qui sont quand même datés aujourd'hui (rires) !
Ils sont datés, mais c'est ça aussi le charme des Cités d'Or...
Ça leur donne du charme, c'est vrai. On va d'ailleurs essayer de le conserver. Mais on va faire appel à la 3D qui sera la plus discrète possible et qui va nous aider techniquement à résoudre beaucoup de choses, surtout pour le Grand Condor et toutes les autres machines... Et peut-être aussi les personnages. On est en train d'étudier comment graphiquement on peut faire évoluer tout cela.
Pour quel public sera faite cette suite ?
Le même que dans les années 80. A l'époque, on a travaillé un peu pour tout le monde, toutes les classes d'âge. On ne visait pas forcément un public enfantin. C'était une série d'aventure qui pour nous parlait à toute la famille. Les personnages sont attachants parce que ce sont des enfants. Mais vraiment on travaillait dans l'optique de faire un programme pour tous, toute la famille. C'est donc pareil pour cette série-là. On travaille pour tous : pour les grands qui seront heureux de retrouver, pour les grands qui seront heureux de découvrir, pour les plus jeunes qui seront heureux de découvrir également, et puis pour tous ceux qui connaissent déjà grâce aux multiples rediffusions de la série (sur France 5 en 2003 et depuis 2007 sur Gulli).
Une série 100% française
Et ce qui faisait la caractéristique des Mystérieuses Cités d'Or c'est évidemment le petit documentaire de la télévision japonaise à la fin de chaque épisode. On retrouvera cette séquence culte également dans les prochaines saisons ?
Absolument ! C'est prévu ! Un petit documentaire sur les endroits où les aventures se passeront. Mais là, comme nous seront en Asie, ça sera encore plus varié !
Et justement, vous êtes toujours en collaboration avec la télévision japonaise ?
Cette fois-ci, il n'y a pas de télé japonaise. Le producteur et co-auteur avec moi, Jean Chalopin, a racheté tous les droits de la série. C'est vrai qu'au Japon, c'est une série qui n'a pas trop marché. Les Japonais la trouvaient trop européenne, bizarrement. Et c'est vrai que graphiquement, Les Mystérieuses Cités d'Or ne ressemblent pas aux mangas. On m'avait dit la même chose pour Ulysse 31, qui a eu beaucoup de mal à se vendre au Japon. Seulement 10 épisodes de diffusés ! Et je suis revenu en France, on m'a dit que ça faisait trop japonais (rires) ! Comme Ulysse, Les Cités d'Or déroutaient ce public asiatique. Pourtant, on avait créé des personnages complexes, ce qui plaisait beaucoup aux producteurs japonais à l'époque. Mais la série n'avait pas trouvé son public en Asie. Donc pour cette deuxième partie, Les Mystérieuses Cités d'Or seront 100% françaises... ou avec les Anglais parce que c'est une série culte en Grande-Bretagne !
Comment expliquez-vous ce retour vers les anciens dessins animés ? Même des jeunes « vingtenaires », qui n'ont pas pu suivre ces séries dans les années 80, deviennent fans...
Oui, mais dans la masse des dessins animés qui sont sortis à cette époque, seulement quelques-uns ont traversé le temps. Il n'en existe qu'une douzaine on va dire. On parle aussi de nostalgie... Mais il faut qu'il existe une certaine qualité : ces dessins animés parlaient au public et touchaient leur sensibilité. Il y a des ingrédients magiques qui font que c'est bien. Et heureusement, personne ne les connaît (rires) ! A posteriori, on peut toujours analyser les choses. Mais a priori, on peut placer beaucoup d'efforts dans des séries qui ne sont pas restées dans les mémoires. C'est comme les films. Il y a des films qui marchent avec très peu de budget et des films à gros budget qui ne marchent pas du tout. C'est comme la cuisine : il y a toujours le petit truc du chef qui fait que ça marche ! C'est quelque chose d'inexplicable. Et c'est ce qui fait l'intérêt de la création.
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