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jeudi 14 avril 2011

Telle est ma Quête...


La Quête - Jacques Brel




Don Quichotte, un personnage qui obsédait le Grand Jacques.

A tel point qu'après avoir fait ses adieux à l'Olympia en 1966, mettant fin à sa tournée quasi-ininterrompue de concerts (et les "afters" jusqu'au petit matin dans une ambiance éthylo-tabagique conviviale) sur un rythme à mille temps à travers tout l'hexagone (plus de 300 concerts par an... Il découchait souvent...), il crée la version française de la comédie musicale L'Homme de la Mancha : Jacques Brel y interprète Don Quichotte et Dario Moreno interprète Sancho Pança.


Vivre sans repos, aimer sa Dulcinée même trop, même mal,

Et tout donner, tout brûler à en perdre sa vie, lutter contre des moulins à vent,

Pour atteindre l'inaccessible étoile...

Est-ce bien raisonnable... Mais faut-il être -toujours- raisonnable ?

Jacques Brel, reprenant Cervantès,  aimait dire :

la vraie folie n'est-elle pas de vivre la vie telle qu'elle est et non telle qu'elle devrait être ?...


La Quête

Rêver un impossible rêve
Porter le chagrin des départs
Brûler d’une possible fièvre
Partir où personne ne part

Aimer jusqu’à la déchirure

Aimer, même trop, même mal,
Tenter, sans force et sans armure,
D’atteindre l’inaccessible étoile

Telle est ma quête,

Suivre l’étoile
Peu m’importent mes chances
Peu m’importe le temps
Ou ma désespérance
Et puis lutter toujours
Sans questions ni repos
Se damner
Pour l’or d’un mot d’amour
Je ne sais si je serai ce héros
Mais mon cœur serait tranquille
Et les villes s’éclabousseraient de bleu
Parce qu’un malheureux

Brûle encore, bien qu’ayant tout brûlé

Brûle encore, même trop, même mal
Pour atteindre à s’en écarteler
Pour atteindre l’inaccessible étoile.

jeudi 24 mars 2011

Tube des 60's - Jai Guru Deva Om...


Version Fab Four... Lennon singing...



Reprise réussie par Fiona Apple 
(Merci à Paikanos de m'avoir orienté sur cette excellente version)

Jai guru deva om est un mantra sanskrit, notamment connu pour être récité dans la chanson Across the Universe des Beatles.
    Jai signifie « Victoire » ou « Gloire à » ;
    Guru veut dire « Maître » ou « Enseignant »;
    Dev ou Deva signifie « Divin »
    Om est considéré comme le son primordial de l'univers.
L'ensemble signifie : « Toute gloire au maître divin ».
John Lennon a simplement allongé le "a" à la fin de Deva pour des raisons harmoniques.

Across the Universe est une chanson des Beatles, écrite par John Lennon bien que créditée Lennon/McCartney. Apparue pour la première fois sur l'album caritatif No One's Gonna Change Our World en décembre 1969, elle figure sur l'album Let It Be, produit par Phil Spector en 1970.
La chanson est aussi reprise sur les albums Past Masters, Volume 2 (1988), Anthology 2 (1996) et Let It Be... Naked (2003), dans quatre versions différentes réalisées à partir de l'enregistrement de base datant du début février 1968.

Le 4 février 2008, Across the Universe est diffusée dans l'espace par la NASA.

Les mots « Pools of sorrow, waves of joy » (« flaques de peine, vagues de joie ») vinrent à l'esprit de Lennon durant une nuit de 1967, après une dispute avec sa femme Cynthia. Enervé, il n'avait pas envie d'écrire le reste, mais dut finir par s'y résoudre à cause de son incapacité à s'endormir.

La chanson est fortement influencée par la brève période (fin 1967 - début 1968) durant laquelle les membres du groupe expérimentèrent la méditation transcendantale, comme en atteste l'inclusion aux paroles du mantra Jai Guru Deva Om, répété à plusieurs reprises.

John Lennon décrit Across the Universe comme une de ses meilleures chansons, mais ne s'est jamais montré satisfait du résultat sonore. C'est la pureté des paroles qui l'édifiait. « Les paroles sont le fruit d'une pure inspiration, elles m'ont été offertes. Cette chanson n'est pas à moi. Elle est venue comme ça. »

En février 1968, avant de s’envoler pour l’Inde, les Beatles se retrouvent aux studios Abbey Road pour enregistrer un single qui sera publié durant leur absence. Paul McCartney a écrit Lady Madonna ; John Lennon, Across the Universe et Hey Bulldog; George Harrison, The Inner Light

Alors que la piste de base de Across The Universe est correctement enregistrée le 4 février, John Lennon ne se montre pas satisfait du résultat. Plusieurs innovations sonores sont testées, notamment en soufflant à travers un peigne sur une feuille de papier, ou en fredonnant la mélodie bouche fermée, puis en ajoutant une guitare steel à pédale et une tambura pour rendre la piste plus consistante. Puis, selon John Lennon, Paul McCartney le convainc d’appeler à la rescousse deux fans (les « apple scruffs », postées en permanence à la sortie du studio), Lizzy Bravo et Gayleen Pearse pour ajouter des voix sur le refrain. 
Lennon citera plus tard cet épisode comme une preuve du « sabotage inconscient » de ses compositions par Paul, expliquant que ce dernier aurait sûrement utilisé des chanteuses professionnelles s'il s’était agi de son propre travail. La chanson est mixée en mono et... mise de côté, les Beatles ayant décidé de publier Lady Madonna et The Inner Light en single.

À son retour d’Inde, le groupe se met à enregistrer pour l'album blanc les nombreuses chansons composées là-bas, et Across the Universe reste sur les étagères. A l’automne 1968, les Beatles pensent sérieusement à publier un disque incluant la plupart des chansons du futur album Yellow Submarine et Across the Universe, et vont jusqu’à la masterisation de ce disque… qui ne verra jamais le jour. À l'époque, John Lennon s'est détaché de la méditation transcendantale et du spiritualisme indien, et le refrain Jai Guru Deva Om de type mantra ne semble déjà plus d’actualité. Ses compositions sur l’album blanc n’ont en effet rien à voir avec l’esprit de cette chanson.

Bien que n’ayant jamais été satisfait du résultat sonore, John Lennon reste attaché à sa chanson, et le groupe l’interprète durant les séances d'enregistrement du projet « Get Back » en janvier 1969. On les voit jouer Across The Universe dans le film Let It Be. Les copies pirates des enregistrements de janvier 1969 qui ont circulé depuis presque 40 ans permettent d’entendre la chanson jouée par tout le groupe, avec le refrain chanté à deux voix par John Lennon et Paul McCartney. Pour s’assurer que l’album en préparation s’accordera avec le film, il est alors décidé d’inclure cette chanson dans ce qui va devenir en 1970 le disque Let It Be.



jeudi 17 février 2011

Tube des 60's - Je serai ton Pont au-dessus des eaux troubles...

Version originale Live

[Bridge Over Troubled Water - Simon & Garfunkel ; lien : http://www.youtube.com/watch?v=GYKJuDxYr3I]

Version acoustique de la divine Eva Cassidy  
(Doigts de Fée et Voix Angélique...Pas de doute, tu es aux Cieux... C'est pour ça que ta voix me transporte à chaque fois...)
 [Bridge Over Troubled Water - Eva Cassidy ; lien : http://www.youtube.com/watch?v=sYyQcQSqpbI]
 
Version Aretha Franklin
(pas sensass..Mais Aretha quand même...)
 
[Bridge Over Troubled Water - Aretha Franklin ; lien : http://www.youtube.com/watch?v=_DBl5gAs6WI]


Bridge over Troubled Water est  le titre d'un album du duo Simon et Garfunkel, paru en 1970, et le dernier album studio qu'ils ont enregistré ensemble. Il a remporté cinq Grammy Awards en 1971, dont celui du meilleur album. Cet album est 51e au classement des 500 plus grands albums de tous les temps, établi par le magazine américain Rolling Stone en 2003.



Bridge Over Troubled Water (Un Pont Enjambant L'Eau Trouble(1))

Lorsque tu seras las
Mélancolique
Lorsque les larmes viendront à tes yeux
Je les sècherai toutes

Je serai près de toi
Quand les heures deviendront rudes
Et que les amis demeureront simplement introuvables
Tel un pont enjambant l'eau trouble
Je me sacrifierai
Tel un pont enjambant l'eau trouble
Je serai un soutien

Quant tu seras sur la paille
Quand tu seras à la rue
Quand le soir tombera si rudement
Je te réconforterai

Je prendrai ta défense
Lorsque les ténèbres apparaîtront
Et que la souffrance sera omniprésente
Tel un pont enjambant l'eau trouble
Je me sacrifierai
Tel un pont enjambant l'eau trouble
Je serai un soutien

Vogue Fille d'Argent
Vogue dans le sillage
L'heure est venue pour toi de briller
Tous tes rêves vont s'accomplir

Vois comme ils brillent
Si tu as besoin d'un ami
Je navigue juste derrière
Tel un pont enjambant l'eau trouble
J'apaiserai ton esprit
Tel un pont enjambant l'eau trouble
J'apaiserai ton esprit


(1)Littéralement un pont au-dessus d'une eau trouble

mercredi 16 février 2011

Tube des 60's - Le Fils de Dame Nature deviendra un Garçon Jaloux...

Le Fils de Dame Nature (sur l'album blanc)

Tube des 60's - Comment faire pour être beau et con à la fois...

La recette du Grand Jacques...

Ecouter sur Deezer : http://www.deezer.com/listen-882626


[La chanson de Jacky - Jacques Brel ; lien : http://www.youtube.com/watch?v=sV4EVJMRKfc]

Quand le Grand Jacques devient Jacky, il voyage de Knokke-le-Zoute au Paradis, en passant par Macao, se saoûle, croise des femmes dociles, et fume, et se souvient du temps béni où il était Jacky Star , pas Jacky saoûl et junkie...

Sa recette pour être beau et con à la fois ? Alcool + Sexe + Drogues...  [C'est  PAS BIEN !!! C'est Tabou !!!...]


La chanson de Jacky

Même si un jour à Knokke-le-Zoute
Je deviens comme je le redoute
Chanteur pour femmes finissantes
Même si je leur chante "Mi Corazon"
Avec la voix bandonéante
D'un Argentin de Carcassonne
Même si on m'appelle Antonio
Que je brûle mes derniers feux
En échange de quelques cadeaux
Madame je fais ce que je peux
Même si je me saoule à l'hydromel
Pour mieux parler de virilité
A des mémères décorées
Comme des arbres de Noël
Je sais que dans ma saoulographie
Chaque nuit pour des éléphants roses
Je chanterai la chanson morose
Celle du temps où je m'appelais Jacky

Être une heure une heure seulement

Être une heure une heure quelquefois
Être une heure rien qu'une heure durant
Beau beau beau et con à la fois

Même si un jour à Macao

Je deviens gouverneur de tripot
Cerclé de femmes languissantes
Même si lassé d'être chanteur
J'y sois devenu maître chanteur
Et que ce soit les autres qui chantent
Même si on m'appelle le beau Serge
Que je vende des bateaux d'opium
Du whisky de Clermont-Ferrand
De vrais pédés de fausses vierges
Que j'aie une banque à chaque doigt
Et un doigt dans chaque pays
Et que chaque pays soit à moi
Je sais quand même que chaque nuit
Tout seul au fond de ma fumerie
Pour un public de vieux Chinois
Je rechanterai ma chanson à moi
Celle du temps où je m'appelais Jacky

Être une heure une heure seulement

Être une heure une heure quelquefois
Être une heure rien qu'une heure durant
Beau beau beau et con à la fois

Même si un jour au paradis

Je deviens comme j'en serais surpris
Chanteur pour femmes à ailes blanches
Même si je leur chante alléluia
En regrettant le temps d'en bas
Où c'est pas tous les jours dimanche
Même si on m'appelle Dieu le Père
Celui qui est dans l'annuaire
Entre Dieulefit et Dieu vous garde
Même si je me laisse pousser la barbe
Même si toujours trop bonne pomme
Je me crève le cœur et le pur esprit
A vouloir consoler les hommes
Je sais quand même que chaque nuit
J'entendrai dans mon paradis
Les anges les saints et Lucifer
Me chanter la chanson de naguère
Celle du temps où je m'appelais Jacky.

Être une heure une heure seulement

Être une heure une heure quelquefois
Être une heure rien qu'une heure durant
Beau beau beau et con à la fois

jeudi 10 février 2011

Tube des 60's - L'hymne intime de Greg House... Tu n'as pas toujours ce que tu veux...

Dr House comme Pierre qui roule...

Ecouter sur Deezer : http://www.deezer.com/listen-9964372 

[You can't always get what you want - Rolling Sones ; lien : http://www.youtube.com/watch?v=XIX0ZDqDljA]

Cette chanson revient régulièrement sur toutes les saisons de Dr House, comme un hymne intime du médecin junkie le plus doué de sa génération...


You Can't Always Get What You Want est une chanson des Rolling Stones, parue en 1969 sur l'album Let It Bleed. Écrite par Mick Jagger et Keith Richards, elle est classée 100ème sur la liste des 500 plus grandes chansons du magazine Rolling Stone.

"You Can't Always Get What You Want" a été enregistrée les 16 et 17 Novembre 1968 au studio londonien Olympic Sound Studios. Les choeurs London Bach Choir interprètent puissamment le début du titre, sous la direction de Javier Sanchez Broto, puis font les voix de fond durant toute la chanson, redevenant plus fortes lors de l'explosion finale. Jimmy Miller, le producteur des Rolling Stones de l'époque est à la batterie à la place de Charlie Watts. Al Kooper est au piano, à l'orgue et au cor tandis que Rocky Dijon est aux congas et aux maracas. Nanette Workman chante les choeurs, mais elle apparaît sur l'album sous le nom de "Nanette Newman".

Bien que Jagger et Jimi Hendrix furent de bons amis au moment de la sortie de la chanson, les paroles "I sang my song to Mr. Jimmy" est écrite en référence à Jimmy Miller qui était le producteur du groupe et qui joue de la batterie durant l'enregistrement. L'histoire à propos de la rencontre entre Jagger et un vagabond nommé Jimmy Hutmaker est donc apocryphe. Le rendez-vous décrit dans le titre se tient au Chelsea Drugstore, qui ouvrit à Londres en 1968.

A propos de la chanson, Jagger déclara en 2003: "'You Can't Always Get What You Want' était un titre que je jouais tout simplement sur ma guitare acoustique - l'une de ces chansons toute calme. Elle se révéla très dure à enregistrer puisque Charlie ne pouvait pas jouer le groove et donc Jimmy Miller joua de la batterie à sa place. J'avais également en tête d'y intégrer un chœur, sûrement un chœur de gospel, sur le titre, mais il n'y en avait aucun de disponible autour de nous à ce moment. Jack Nitzche, ou quelqu'un d'autre, nous conseilla le London Bach Choir et on a répondu que c'était sûrement une blague".

Dans son commentaire de ce titre, Richie Unterberger dit ceci : "Si vous êtes de ceux qui pensent que les Stones étaient capables de copier les Beatles et leurs nouveautés en quelques mois, You Can't Always Get What You Want est alors la version des Stones de Hey Jude".

 Jagger déclara en 1969 : "J'ai beaucoup aimé la manière dont les Beatles ont réalisé Hey Jude. L'orchestre n'était pas là pour cacher quelque chose - il ajoutait vraiment quelque chose en plus. Nous ferons peut-être quelque chose du même genre sur notre prochain album".

Les trois strophes (en même temps que le changement de thème de la quatrième strophe) font référence à des sujets majeurs des années 1960 : l'amour, la politique et la drogue. Chaque strophe expose l'essence même de l'optimisme initial et du désenchantement final, suivi par un pragmatisme résigné dans le refrain.

Unterberger conclut à propos de cette chanson : "Les paroles font référence à la fin de la trop longue fête que représentaient les années 1960, comme un instantané du Swinging London en train de brûler. C'est une interprétation valide, mais il est important de se rendre compte qu'il y a également un côté rassurant et euphorisant dans la mélodie même du titre. Cela est particulièrement vrai dans la principale accroche du titre, quand on nous rappelle que nous n'avons pas toujours ce que nous voulons, mais nous aurons au moins toujours ce dont nous avons besoin".

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