jeudi 10 février 2011

Tube des 60's - L'hymne intime de Greg House... Tu n'as pas toujours ce que tu veux...

Dr House comme Pierre qui roule...

Ecouter sur Deezer : http://www.deezer.com/listen-9964372 

[You can't always get what you want - Rolling Sones ; lien : http://www.youtube.com/watch?v=XIX0ZDqDljA]

Cette chanson revient régulièrement sur toutes les saisons de Dr House, comme un hymne intime du médecin junkie le plus doué de sa génération...


You Can't Always Get What You Want est une chanson des Rolling Stones, parue en 1969 sur l'album Let It Bleed. Écrite par Mick Jagger et Keith Richards, elle est classée 100ème sur la liste des 500 plus grandes chansons du magazine Rolling Stone.

"You Can't Always Get What You Want" a été enregistrée les 16 et 17 Novembre 1968 au studio londonien Olympic Sound Studios. Les choeurs London Bach Choir interprètent puissamment le début du titre, sous la direction de Javier Sanchez Broto, puis font les voix de fond durant toute la chanson, redevenant plus fortes lors de l'explosion finale. Jimmy Miller, le producteur des Rolling Stones de l'époque est à la batterie à la place de Charlie Watts. Al Kooper est au piano, à l'orgue et au cor tandis que Rocky Dijon est aux congas et aux maracas. Nanette Workman chante les choeurs, mais elle apparaît sur l'album sous le nom de "Nanette Newman".

Bien que Jagger et Jimi Hendrix furent de bons amis au moment de la sortie de la chanson, les paroles "I sang my song to Mr. Jimmy" est écrite en référence à Jimmy Miller qui était le producteur du groupe et qui joue de la batterie durant l'enregistrement. L'histoire à propos de la rencontre entre Jagger et un vagabond nommé Jimmy Hutmaker est donc apocryphe. Le rendez-vous décrit dans le titre se tient au Chelsea Drugstore, qui ouvrit à Londres en 1968.

A propos de la chanson, Jagger déclara en 2003: "'You Can't Always Get What You Want' était un titre que je jouais tout simplement sur ma guitare acoustique - l'une de ces chansons toute calme. Elle se révéla très dure à enregistrer puisque Charlie ne pouvait pas jouer le groove et donc Jimmy Miller joua de la batterie à sa place. J'avais également en tête d'y intégrer un chœur, sûrement un chœur de gospel, sur le titre, mais il n'y en avait aucun de disponible autour de nous à ce moment. Jack Nitzche, ou quelqu'un d'autre, nous conseilla le London Bach Choir et on a répondu que c'était sûrement une blague".

Dans son commentaire de ce titre, Richie Unterberger dit ceci : "Si vous êtes de ceux qui pensent que les Stones étaient capables de copier les Beatles et leurs nouveautés en quelques mois, You Can't Always Get What You Want est alors la version des Stones de Hey Jude".

 Jagger déclara en 1969 : "J'ai beaucoup aimé la manière dont les Beatles ont réalisé Hey Jude. L'orchestre n'était pas là pour cacher quelque chose - il ajoutait vraiment quelque chose en plus. Nous ferons peut-être quelque chose du même genre sur notre prochain album".

Les trois strophes (en même temps que le changement de thème de la quatrième strophe) font référence à des sujets majeurs des années 1960 : l'amour, la politique et la drogue. Chaque strophe expose l'essence même de l'optimisme initial et du désenchantement final, suivi par un pragmatisme résigné dans le refrain.

Unterberger conclut à propos de cette chanson : "Les paroles font référence à la fin de la trop longue fête que représentaient les années 1960, comme un instantané du Swinging London en train de brûler. C'est une interprétation valide, mais il est important de se rendre compte qu'il y a également un côté rassurant et euphorisant dans la mélodie même du titre. Cela est particulièrement vrai dans la principale accroche du titre, quand on nous rappelle que nous n'avons pas toujours ce que nous voulons, mais nous aurons au moins toujours ce dont nous avons besoin".

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