Au lieu de rester terré dans votre niche ou avant de trier vos déchets, regardez, écoutez, admirez... c'est du lourd, de chez lourd...
[Texte de la video (au cas où elle ne fonctionne pas) : Poème sur l'adoption de Patrick Sébastien ;
J’vais casser l’ambiance…J’vous rappelle qu’on est là pour rire contre le racisme.
Il y a 30 ans de ça, j’avais écrit un texte sur l’adoption pour mon papa spirituel qui s’appelait Frédéric Dard, qui était allé chercher un enfant très très très loin, puis y a 3 ans, j’ai vécu ça, j’ai adopté une petite fille.. Alors ce petit texte, qui est très très court hein, je voulais juste vous le lire en espérant qu’il va résonner dans le cœur de ceux qui ont envie que des enfants d’ailleurs viennent habiter ici en vous rappelant que… Je vous le dirais après tiens… en vous rappelant que français, c’est pas une couleur… Ça c’est très important.
C’est un enfant-chien, Un enfant de poubelles,
Un petit presque rien,Un mauvais coup du ciel,
Il était né là-bas
Loin, dans des pays vieux, enfin,
Presque à deux pas,
Pour un cœur de sept lieues.
Moi, je me suis battu pour avoir ce mendiant,
J’ai signé des papiers pour qu’il porte mon nom
Le voilà qui arrive tout tordu, tout tremblant,
C’est un enfant qui nait du ventre d’un avion.
Les vitres d’Orly se sont faites brouillard,
Je pleure pour un petit que je ne connais pas,
Qu’importe sa couleur,
Qu’importe son histoire,
Moi, je m’habituerai à son prénom bizarre…
Dans quelques mètres à peine,
Il sera dans mes bras,
Ne pas lui dire « Je t’aime »,
Il ne comprendrait pas,
Simplement lui sourire,
Le prendre par la main,
Juste lui demander « Tu n’as pas un peu faim ? »
Ca y est.
Il est blotti là
contre mon épaule
Et ses mains me caressent,
Et son cœur cabriole,
Il renverse sa tête pour me regarder mieux,
Dans ses yeux, c’est la fête,
Je sais qu’il est heureux.
Il y a des enfants-chiens
Dans ce monde-poubelle,
Des petits presque-rien,
Des mauvais coups du ciel
Qui n’attendent que toi,
Qui n’attendent que nous,
Pour embrasser nos vies,
Et se pendre à nos cous.]
Qu'il est drôle quand il fait tourner les serviettes...
Il l'est beaucoup moins quand il confond le tri sélectif des déchets et la Société Protectrice des Animaux avec l'adoption d'enfants...
Son papa spirituel, Frédéric Dard disait : "Je reconnais le pet comme un mode d'expression. Il contient des vertus comiques certaines."
Monsieur Tourneur de serviettes (hygiéniques usagées) a confondu pet et poète pouet...
Et en la matière, j'ai un peu la truffe sensible aux cacas en rimes pauvres et en pas hasardeux...
Et si en plus les idées sont à la hauteur du caniveau débordant de fausses bonnes intentions, là, je me surprends à prendre l'auteur pour un réverbère et à lever la patte pour délimiter avec précision mon territoire...
Frédéric Dard (pauvre papa spirituel) disait aussi : "L'Univers est plein de tordus qui se prennent pour Beethoven sans être capable de différencier une note de musique d'une note de restaurant."
J'ose espérer que Monsieur Sébastien n'est pas défenseur de l'adoption internationale... Sinon, chapeau bas...
Enfin, Monsieur Tourneur de serviettes chantait : "Ah si tu pouvais fermer ta gueule, ça nous ferait des vacances !"...
Je regrette qu'il ne comprenne pas ce qu'il chante et qu'il n'ait pas appliqué à lui-même ces sages paroles...
A la fin de l'envoi, Julien ChAbAdA poète (son blog de poésie n'attend que vous : http://hors-de-ce-monde.blogspot.com/) n'a pas résisté à écrire un poème anti-poème sur l'adoption de Monsieur tourneur de serviettes (quatrains d'hexasyllabes; rimes croisées) :
Fais tourner les serviettes (hygiéniques), Monsieur Sébastien
C'est un père navrant
Un poète sans tête
Qui confond adoptant
Et éleveur de bêtes
Il se croit plein de cœur
Parlant des presque-rien,
Se croyant sauveteur,
Éboueur, maître-chien,
Il fait naitre l'ordure
Du ventre de l'avion,
Traitant en fioritures
Les temps de l'embryon,
Celui du nouveau-né
En pays indigène,
La cigogne est passée,
L'avant-vol n'est que gêne,
Le tordu n'entend pas,
Il est ventre affamé,
Le mendiant ne sent pas,
Sa truffe est desséchée,
Ne pas dire 'je t'aime',
On pourrait l'offusquer,
Mieux vaut faire un poème
En déchets recyclés,
Déverser de la benne
De faux bons sentiments
Être star à l'antenne
Sur quelques excréments...
Fais tourner les serviettes
Pour pouvoir essuyer
Les étrons de la fête
Du vil chiot adopté...
Fais tourner les serviettes
Au lieu de te prétendre
Bon père et bon poète...
Tout n'est pas bon à prendre...
[J.ChAbAdA ; 12/10/11]
NB : Moushette a déjà parlé de Monsieur Sébastien et de son adoption à Tahiti sur son blog il y a presque un an au lien suivant : http://moushette.blogspot.com/2010/11/patrick-sebastien-et-ikea.html. Lisez les commentaires évidemment (un certain JVM y cause bien, comme d'hab', et qui ne peut pas s'empêcher de parler de Rugby comme ICI...;-))
Les adoptés n'ont donc qu'un an de retard sur les adoptifs, ça va non ? ;-))
Et encore merci à Céline Giraud de m'avoir gentiment aboyé ce 2e Anti-Adoption Award sur FB !
Et comme le propose généreusement Cécile, présidente de la VDA, Monsieur Sébastien est invité à participer à une rencontre de la meute des adoptés s'il le souhaite...
Les adoptés n'ont donc qu'un an de retard sur les adoptifs, ça va non ? ;-))
Et encore merci à Céline Giraud de m'avoir gentiment aboyé ce 2e Anti-Adoption Award sur FB !
Et comme le propose généreusement Cécile, présidente de la VDA, Monsieur Sébastien est invité à participer à une rencontre de la meute des adoptés s'il le souhaite...
j'ai lu rapidement votre post en croquant dans ma tartine avant d'amener la petite au centre, je ne sais pas trop ce que vous dites de ce poême qui m'avait hérissé le poil quand je l'avais entendu il y a deux ou trois ans.. mais je suis d'accord forcément (je commence à vous connaître...)
RépondreSupprimerbon sentiment à deux balles mielleux mettent tous les enfants adoptés dans la même poubelle...;; tiens la poubelle une des premières question de mon AS pour mon premier agrément, que diriez vous à votre enfant si il a été trouvé dans une poubelle ? ben rien enfin enfant pas tout de suite quand il sera assez fort pour l'entendre et si il veut l'entendre.. parce qu'il préfèrera rester toute sa vie dans une rose ou un chou en tout cas je n'irai pas le chanter qu'elle vient d'une poubelle bonne journée Julien ...
http://moushette.blogspot.com/2010/11/patrick-sebastien-et-ikea.html
RépondreSupprimerBon, Moushette, ce n'est pas à une "vieille" bloggeuse qu'on apprend à blogguer (et ton charabia m'a beaucoup servi pour modeler mon blog), mais tu ne connais pas le la balise a href=""...
RépondreSupprimerDémonstration :
http://moushette.blogspot.com/2010/11/patrick-sebastien-et-ikea.html
ah ces ptits djeunskeskilsmaitrisentlatecnoloji!
RépondreSupprimerles vieilles, qui n'ont encore que tres peu de temps à vivre, se contentent de faire un rapide ctrl c trl v.... ;-)
Horrible....je viens de regarder la video, d'écouter l'interview sur le blog de Moushette et j'ai la nausée. IL ne sait pas de quoi il parle, il confond tout, c'est puant, dégoûtant, écoeurant, indécent. Bref de quoi me faire flipper pour mon lutin qui entendra probablement (et malheureusement) des horreurs comme çà dans sa vie. Pas touche à mon petit trésor ! Grrrrrrrrrrr
RépondreSupprimerHello Julien, je ne connaissais pas ce "poème"... Effectivement bien glauque...
RépondreSupprimerTa riposte en revanche est brillante et tellement juste!
Je crains de choquer Julien et ses lecteurs.
RépondreSupprimerCe qu'il écrit avec tant de crudité, il a le droit de le penser évidemment, et chacun a le droit de penser avec lui que des (sinon tous les) enfants adoptés ont été épouvantablement maltraités par la vie, de souffrir de les voir se jeter sur la nourriture, d'être ému par le côté animal de la relation qui se noue entre parents et enfants, et que les mots comme "je t'aime" ne peuvent pas forcément être dits et compris tout de suite. Cf. d'ailleurs les commentaires de certains "spécialistes" bien connus qui se sont offusqués que des mères retrouvant leurs enfants après le séisme d'Haiti se soient jetés sur eux à l'aéroport, ouh les vilaines c'est surtout pas ça kifofère.
Ce poème, beaucoup de parents auraient pu l'écrire parce que dans leur intimité ils se souviennent des premiers jours de leur enfant comme d'un oisillon perdu, oisillon c'est plus acceptable que chien non ? Et meme si on n'adopte pas pour des raisons humanitaires, le "recueil" et les premiers temps ressemble à cela, une réparation de blessures. Et au delà des premiers jours, beaucoup de parents pensent parfois (pas tout le temps heureusement), mais par exemple, si l'actualité du pays de naissance de leur enfant se fait présente et douloureuse, à ce qu'aurait pu devenir leur enfant s'ils ne l'avaient pas rencontré. Non pas pour mesurer sa "chance d'avoir été adoptée", mais tout simplement parce que l'avenir obéré était une probabilité non négligeable... Pensée effroyable.
Le tort de ce comique troupier, c'est de rendre cette expression crue si publique, sans "explication de texte" ! Il fait du mal à son enfant, à tous les enfants adoptés, de tous âges, qui se prennent ça en pleine face, à tous les parents qui passent pour de condescendants soigneurs d'animaux. Si encore il pouvait expliquer son poème, dire aussi que cela a changé, qu'il ne regarde pas sa fille tous les jours comme cela, mais qu'il n'oublie pas la force et la douleur de ces premiers moments...
Quelle inconscience chez lui !
@Brigitte & amp;lilou: ça me fait vraiment plaisir d'être l'ami de votre petit déjeuner...(appelez-moi "Riz-Corée"...;-))
RépondreSupprimer@GCG : d'où l'intérêt pour votre lutin d'être au parfum (parfois nauséabond) de certains clichés qu'il se prendra un jour ou l'autre en pleine face, en espérant qu'il les prendra plus avec humour et esprit qu'avec souffrance et colère...
RépondreSupprimer@ Kakrine : merci beaucoup !
RépondreSupprimer@ Mamaucy : merci pour votre commentaire !
RépondreSupprimerOtez-moi un doute : quand vous écrivez "Ce qu'il écrit avec tant de crudité (...)", le "il" désigne bien Patrick Sébastien j'espère...;-))
Je n'en suis pas du tout choqué par votre commentaire, au contraire. Merci d'évoquer ce qu'il peut y avoir d'animal et de primaire dans les premiers temps de la rencontre, et de nuancer les propos crus du "poème" de Patrick Sébastien.
Mais je n'ai pas votre indulgence quant à l'éventuelle "explication de texte" de Monsieur Sébastien... Mais si explication de texte il y a, je dis tant mieux surtout pour sa fille adoptée, dont il prétendait protéger la vie privée et l'intimité... Certes, certes...
Il est sans aucun doute rempli d'altruisme, de générosité et de bonnes intentions, mais les bonnes intentions n'excusent pas tout et n'autorisent pas tout...
Oui pour le "il" c'était bien PS...
RépondreSupprimerJ'ai relu ensuite les passages où il parlait de protéger son enfant, et effectivement, il fait tout le contraire avec ce "texte", et va même au delà en nuisant à toutes les familles adoptives.
Je suis impressionné... pas par le tourneur de serviettes, mais par celui qui lui a répondu, que je ne connais pas, mais il écrit de manière sensationnelle et juste... et en plus, c'est un ami de Céline Giraud, une personne qui a toute mon admiration pour ce qu'elle est et ce qu'elle fait depuis des années... Continuez... :-)
RépondreSupprimerJulien, vous avez raison et effectivement c'est à nous les parents d'apprendre à notre enfant à prendre de la distance vis à vis de ces remarques en commençant par nous même apprendre à le faire et ce n'est pas toujours facile...:-( on y travaille !
RépondreSupprimerEt non, l'envie de bien faire n'excuse pas toutes les maladresses et très franchement on ne peut que regretter que Patrick Sébastien ne se soit pas davantage intéressé à la question de l'adoption.
Et oui la riposte de julien est brillante.
salut Juju,
RépondreSupprimerNul sur la forme et terriblement affligeant et insultant sur le fond en effet ce torchon de lignes que Sebastien s'est aventuré à "publier". Il n'a manifestement pas du comprendre grand chose à l'adoption. Comme à beaucoup de choses surlesquelles il s'exprime. Les bonnes intentions ne sont pas toujours suffisantes.
Ta réplique poétique, cousin, est par contre excellente. Bravo !!
Qu'il puisse s'inspirer d'un peu de ton talent.
biz
Mais quel abruti ! Des gens comme lui devraient être interdit d'adoption. Que ce soit dans ce texte ou dans l'interview sur le blog de Moushette, il associe clairement l'adoption à une action humanitaire, sortir les enfants des bidonvilles. Et ces phrases stupides "cet enfant qui naît du ventre d'un avion" "qu'importe son histoire"... Un enfant adopté n'aurait pas de passé ? Je plains cette petite Lilly...
RépondreSupprimerPersonnellement, je ne l'ai jamais trouvé drôle...
RépondreSupprimerCa se confirme!!
Bisous, Laure
http://suivre-mon-etoile.blogspot.com/
Et bien vous êtes en forme sur ce sujet là encore plus que d'habitude!!! hihihi faur dire que le coup du "chien poubelle" c fort de kfé!!!
RépondreSupprimeroui ce type n'est pas à mon goût non plus et ne l'a absolument jamais été. Il est extremement vulgaire et lourd. Il n'a toujours été qu'un pâle imitateur de coluche,que par contre j'adooore. Donc ces propos là n'ont gueres d'importance pas plus que ce qu'il raconte d'habitude d'ailleurs;
C'est m^me moins grave à mon sens, que ce peuvent raconter nos politiques sous des airs bien élevés et plus intellos. ex sur JV Placé tout recemment.
Cela vous touche certainement bcp et je le conçois bien sur . C'est en gros un pauv' beauf .
bien amicalement
Laurence maman de ces deux coquinettes chine et congo, Marseille
Il est certain que lorsqu'on ne connait pas le personnage et que l'on prend ses textes au 1er degré, en tant qu'adopté on peut être plus qu'étonné. (ceci étant y a t il un 2nd degré lorsque P.SEBASTIEN chante le petite bonhomme en mousse ? Bref).
RépondreSupprimerMais sans vouloir cautionner ses dires et ce "magnifique" poème qu'il nous livre, c'est effectivement (peut être !!) ce qu'il a resenti en adoptant son enfant (!).
La chose que je lui reproche est qu'il n'est pas crédible et qu'il n'a pas la crédibilité pour faire ce genre de chansonnette....
A bonne entendeur Patrick
Signé : le chien qui a faim ou plus connue sous le prénom humain de "Julia"
Je suis choquée par vos commentaires. Je ne pense pas qu'il faille lui lançait la pierre. Pour vous expliquez mon ressenti face à ce poème je dois un peu vous raconter ma vie. Je viens de Madagascar, j'ai été abandonnée par mes parents biologiques dès mon plus jeune âge. Plus jeune âge, qu'est-ce que c'est ? Peut-être mes premiers jours ou ma première année. J'ai vécu dans un Orphelinat comme il y en des dizaines là-bas. J'ai eu une chambre à partager à dix, peu de vêtements et je suis arrivée en France en sous-nutrition, avec une maladie orpheline, avec un ver dans le ventre. J'avais quatre ans et je ne pesais rien, à six ans je ne pensais que 18 kilos. Mon adoption a duré deux ans, mon Orphelinat était soupçonné de trafic d'enfants et les papiers ont été gelés longtemps. Puis l'orphelinat a brûlé et j'ai dû en changer. Je suis arrivée en France avec rien d'autre qu'un nom qui sans doute n'est même pas le mien. Je suis arivée en France avec comme seules traces de ma vie passée ma couleur de peau et une année de naissance même pas vérifiée. Pas de jour de naissance, pas de nom, pas de lien. Exactement comme un bâtard, comme un enfant-chien à qui on veut redonner une vie. Je suis née dans un avion parce qu'avant ce n'était pour moi pas une vie. Pas MA vie. Ma naissance ou renaissance s'est passé en France. Je ne parlais pas Français, je ne parlais pas tout court avant d'arrivé dans l'avion.
RépondreSupprimerLa beauté de ce poème, c'est qu'il est crû. Oui, dur, choquant. Mais la vie est pourrie, dure, et choquante. Les enfants du Tiers Monde ne naissent pas dans des hôpitaux. Les enfants du Tiers Monde ne mange pas à leur faim. Les enfants du Tiers Monde meurent jeunes, enfants encore. Allez en Afrique ou en Asie et regardez le vrai visage de l'Afrique ou de l'Asie. De ces enfants mendiants, estropiés, mourants. Parce que c'est ça la vérité. C'est que notre monde est une poubelle ou des enfants vivent comme des chiens. Qu'arrivée en France on les considèrent comme des bâtards. Parce que même dix-sept ans après mon adoption on continue de me demander de quelle nationalité je suis. Parce qu'après dix-sept ans on continue de me demander pourquoi ma mère est blanche. Parce que on m'a traiteé et qu'il ya des cons, que la vie est dure. Que j'ai eu une vie de chien et que ce n'est pas un roman c'est la éalité. La réalité elle est crûe, comme ce poème. C'est hypocrite de dire "Mon Dieu il a osé les traiter de chiens". C'est ce que nous sommes, c'est ce que j'étais. Pas tous les enfants dans tous les orphelinats. Mais ne pensez pas, adoptés, adoptants que la vie des enfants en Orphelinat est cool. Ce n'est pas Causette mais il faut arrêter de se leurrer. De faire les choqués quand quelqu'un dit la vérité. Parce les enfants vivent presque comme des chiens, que les pays d'Afrique et les pays d'Asie (et d'autres pays) sont bien les continents-poubelles de nos pays civilés, parce que les gens continuent de trouver mon prénom bizarre. Parce que c'est la vérité qui transpire de ce poème et que si vous vous sentez agressé c'est parce qu'il vous dérange, que la vérité vous dérange et que vous préférez penser que l'adoption est un bel acte. C'est vrai mais avant ? Avant l'enfant qu'est-ce qu'il a vécu ? Dans quelles conditions ? Ma mère, ça a été ma sauveuse. Ca l'est encore aujourd'hui. Je ne lui dois rien ca je ne lui ai rien demandé. Mais sans elle, sans eux, sans ma famille, je serai encore un enfant-chien dans un continent-poubelle. Alors aujourd'hui, je suis une jeune fille, avec un prénom bizarre qui es devenu le mien, avec un date de naissance qui est devenue la mienne, je fais des études, j'ai une vie. Désolée d'avoir fait remonter ce sujet, mais je ne pouvais pas rester là sans le défendre un peu, moi qui pense comme lui.
Merci "Unknown" pour votre commentaire et témoignage touchant et vrai.
SupprimerJ'avais réagi de manière crue à ce poème pas tant pour son contenu crû, mais plus pour l'incohérence de Patrick Sébastien d'avoir mis en avant médiatiquement sa volonté de protéger la vie privée et l'intimité de sa fille adoptive d'une part, et de re-sortir ce poème du début des années 80 pour la soirée très large public 'Rire ensemble contre le racisme'. Cela ne me semblait pas du tout approprié et indélicat, même s'il y a du vrai dans ce qu'il écrit...
Mais sa vision d'"enfant qui nait du ventre de l'avion" (adoptant-centrée) est datée et représentative d'une conception de l'"avion-cigogne" m'horripile !
http://cultures-et-chabada.blogspot.fr/2012/07/bestiaire-de-ladoption-2-la-cigogne-du.html
Et l'adoption n'est pas (/n'est plus/ ne doit plus être) un acte humanitaire !
http://cultures-et-chabada.blogspot.fr/2011/01/adoption-ce-que-je-pense-de-ladoption.html
http://cultures-et-chabada.blogspot.fr/2012/02/adoption-et-humanitaire-notions-de.html
http://cultures-et-chabada.blogspot.fr/2015/02/chab-adage-n-1-dans-une-pratique.html
Et je me rapproche tout à fait de votre vision non-Bisounours et grise de l'existence pré-adoptive. Merci pour votre commentaire... Dommage que vous soyez 'Unknown'...;))