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lundi 31 décembre 2012

Botanique appliquée aux adoptés "sans racines" : plantes épiphytes et Cactus de Noël...

Parce que c'était Noël il y a peu, je vais parler de botanique appliquée aux adoptés considérés comme "sans racines" sur la base des Cactus de Noël... Si l'on est une plante épiphyte importée (d'Amérique latine pour les cactus de Noël), on peut pousser sans racines, à justes doses d'ombres et de lumières, d'air et d'humidités bien utilisés...

Il est classique d'entendre que les adoptés sont sans racines, déracinés, voire même doublement déracinés (on n'est pas/plus à un déracinement près...)...
J'ai déjà évoqué la métaphore de l'adopté comme plante exotique que l'adoption se propose de greffer sur une terre différente de sa terre natale.
Mais y a-t-il un salut possible lorsque l'on est sans racines ?



 La plante exotique peut se développer sans racines, si elle est épiphyte : c'est la cas des Cactus de Noël (Schlumbergera), importés d'Amérique latine.

Les épiphytes (du grec έπί «sur», φυτόν «végétal»; littéralement «à la surface d'un végétal») sont des plantes qui poussent en se servant d'autres plantes comme support (et j'ose dire comme tuteur -de résilience ?-).
 Il ne s'agit pas de plantes parasites car elles ne prélèvent pas de nourriture de leur hôte.
Les épiphytes sont des organismes autotrophes photosynthétiques ; ils sont capables d'absorber l'humidité de l'air et trouvent les sels minéraux, partiellement dans l'humus qui peut se former à la base des branches, et pour une autre partie dans les particules et gaz, absorbés ou solubilisés dans l'eau de la pluie et des rosées. On les rencontre surtout dans la zone intertropicale, et plus particulièrement dans les forêts ombrophiles.
En zone tempérée, la présence et la diversité de lichens épiphytes sont considérées comme des bioindicateurs de la qualité de l'air et de l'environnement.
Les Schlumbergera sont sensibles à la durée de la nuit. Les boutons floraux commencent à se former et à se développer dès que les nuits rallongent suffisamment, c’est-à-dire au début de l'automne.
On peut évidemment reproduire ce phénomène artificiellement en mettant les plantes dans l'obscurité pendant un certain nombre d'heures, même s'il fait encore jour ; on obtient ainsi des floraisons décalées.

Voilà qui devrait rassurer toutes les plantes exotiques adoptées "sans racines"... 

Joyeux Noël à tous...

Jacques Dutronc -Les Cactus




mercredi 28 décembre 2011

Dans nos Obscurités... Joyeux Noël à tous...

Entre ascendance et descendance, entre immanence et transcendance, trouver sa place, vaille que vaille...

En tant que membre du groupe des Premières fois ( avec les excellent(e)s MHF, Zette, Joufflette, Orfeenix, Lilith, Cortisone, A2f, Hadalalibella, Chrys , CathyJean-Michel  et PetitScarabée), et parce que le thème de la semaine est premiers souvenirs de réveillon de Noël, je fais part des miens, souvenirs mystiques et méditatifs, sur ce blog et sur mon autre blog de poésie Hors de ce Monde...

Je reprends donc la plume pour Noël, teinté de Nativité et de lumières de bougies chaleureuses dans l'ombre et le froid de la nuit hivernale, celles qui allument le feu dans l'obscurité, plus que de Coca-Cola, de Saint Nicolas en pain d'épices, de cadeaux au pied du sapin décoré, de dinde fourrée aux marrons ou de crèche en santons sur papier crépon...

Agnostique, athée, croyant, je suis un peu tout ça, cela dépend, mais méditatif et non prosélyte assurément...

Et comme l'idéal serait que ce soit Noël tous les jours, je ne suis donc pas en retard pour vous souhaiter un Joyeux Noël !

 
Georges de La Tour -Saint Joseph, Charpentier

Plutôt que de maudire les ténèbres, allumons une chandelle, si petite soit-elle. [Confucius]
 
Dans nos Obscurités...

Sur la Terre comme au Ciel, pour Noël,
Brille la Lumière de Bethléem,
Rayonne de l'ombre un espoir réel,
Dispersant dans l'air tous nos anathèmes,


Une petite flamme dans le noir,
Une fumée blanche, oriflamme en flèche,
Féconde du Néant et sans mémoire,
Ange-Gardien veillant sur notre Crèche


De poussière et de paille, être anonyme
Méditant sur le vide et le silence,
Le feu de nos bougies sublime, infime,
Brûlant entre immanence et transcendance...

[©J.ChAbAdA]

Dans nos obscurités, allume le feu qui ne s'éteint jamais (Chant de Taizé)
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